20 décembre 2018

Etiquettes cadeaux scintillantes

C'est le rush, c'est le rush, c'est le rush ! 


Que veux-tu que je te dise, je suis TOUJOURS à la bourre pour Noël (cadeaux fait-main, renouvellement des décos en mode DIY, ...). Tu es mieux organisé(e) que moi ou tu compatis à ma peine ? (Rassures moi)
Bon, il faut dire aussi que je n'arrive JAMAIS à me faire à l'idée que Noël est dans J-pas beaucoup (laisse moi dans mon déni s'il-te-plaît).
Cette année en plus, je regorge d'idées de cadeaux fait-main mais ... wait for it ... j'ai à peine commencé ... Mouhahahahahahaha, je suis MEGA  L  A  R  G  E  !

MAIS.
J'ai fait les étiquettes cadeaux ! *\o/*
Etiquettes qu'on pourrait mettre dans la case Zéro déchet. 
(Aaaaaah tu vois que j'ai avancé quelques trucs, bon OKAY j'ai pas encore fait mon sapin ... ça vaaaaaaaaa.)



L'idée m'est venue lorsque je préparais un atelier que j'ai animé dernièrement au Polygone.
Je proposais de réaliser des décos de Noël en pâte bicarbonate (je ne sais pas si ce truc à un nom particulier, si tu sais éclaire donc ma lanterne en commentaire).
Si tu ne connais pas (j'avais découvert ça sur feu le blog d'Aurélie Catmini, même qu'elle m'avait envoyé un de ses petits chevaux scintillants et je l'ai encore ♡) (bref), c'est comme de la pâte à sel sauf que ça sèche à l'air libre et qu'on utilise du bicarbonate et de la fécule de maïs (de la Maïzena quoi).

Or donc, je me suis dis qu'à faire des décos de sapin on pouvait aussi faire des étiquettes cadeaux qui pourront, les années suivantes, être utilisées comme déco de Noël chez chacun (pas con ! #ZeroWasteLesGars) et de fil en aiguille j'en ai aussi fait des décos murales ...

Allez hop, je te donne la recette hyper simple de cette pâte bicarbonate et je te montre un peu comment je procède, mais bon tu n'as pas besoin de moi, c'est la simplicité même.

RECETTE :

  • 1 dose de fécule de maïs
  • 2 doses de bicarbonate (alimentaire ou pas, peu importe)
  • 1 dose d'eau

1/ Mélanger la fécule, le bicarbonate et l'eau dans une casserole.
2/ Faire chauffer la mixture, en mélangeant régulièrement, jusqu'à évaporation complète de l'eau.
3/ Sortir du feu et laisser refroidir la pâte.
4/ Si tu veux colorer la pâte, il suffit d'y mettre du colorant alimentaire et hop le tour est joué (on peut aussi les peindre une fois sec).



Astuce testée et approuvée : la pâte se conserve très bien au réfrigérateur ! Il suffit de bien l'emballer pour qu'elle conserve son humidité et qu'elle ne sèche pas.

☆☆☆

MATÉRIEL :

  • Rouleau à pâtisserie
  • 1 Paille (en inox, c'est mieux pour la planète)
  • Emporte-pièces
  • Tampons
  • Paillettes ou pas (parce que bon, c'est pas très planète friendly :/)
  • Ficelle, cordelette, ruban, ...

Allez hop, on passe au micro tuto !


1/ Aplatis ta boule de pâte à l'aide du rouleau à pâtisserie, l'épaisseur qui me semble être la plus adaptée et d'environ 5mm : pas trop fine donc moins cassante, pas trop épaisse pour un temps de sèche assez rapide.


2/ Si tu souhaites ajouter des paillettes, mon astuce est de les mettre directement sur la pâte et de repasser un coup de rouleau à pâtisserie afin qu'elles s'agglomèrent un peu avec la pâte et qu'elles tiennent plus longtemps (on pourra aussi mettre un coup de vernis une fois sec pour que ça ne bouge plus).


3/ Applique tes tampons sur la pâte.

Astuce testée et approuvée : il vaut mieux marquer la pâte avec les tampons avant d'utiliser les emportes pièces (sauf pour les tampons alphabet). Cela évitera de déformer le motif en appuyant.






4/ Crée tes étiquettes avec les emporte-pièces, puis crée un trou à l'aide de la paille pour pouvoir y passer de la cordelette.


Mets les ensuite de côté sur un plateau ou un morceau de carton et laisse les sécher 24H (c'est pas mal de les retourner après quelques heures pour aider l'humidité à s'évacuer).

Astuce testée et approuvée : pour décoller sa décoration du plan de travail sans la déformer, l'utilisation d'une pelle à tarte est d'un grand secours !


Astuces testées et approuvées : les emporte-pièces créent des petites aspérités, tout autour de chaque pièce, qui ne sont pas très élégantes :

  1. Quand la pâte n'a pas séchée : tu peux passer délicatement ton doigt tout autour pour les éliminer en frottant doucement ou en appuyant.
  2. Quand la pâte est sèche tu peux poncer les aspérités avec un papier de verre fin, si tu n'en as pas, une bonne vieille lime à ongles devrait faire le job.


5/ Une fois que tout est sec, on enfile un morceau de ficelle, cordelette, ruban, ... pour pouvoir suspendre sa déco, accrocher son étiquette au cadeau, ...

That's all, folks !

☆☆☆



Tu peux aussi t'amuser à ajouter des pompons, pampilles, perles, ...





Activité totalement kids friendly qui pourra occuper un bout d'après-midi pendant ces vacances ;)


Je vous souhaite d'excellentes fêtes de fin d'année !


Article partenaire du Salon Créativa Montpellier

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2 novembre 2018

Une banquette moelleuse surcyclée

Sous une salve d'applaudissements, me voici de retour ! 

Après ... 6 mois ... ouai, ouai, ouai, ... un peu beaucoup de boulot, le modjo créatif en berne, tout ça, tout ça. 
Bref je vais pas épiloguer, I'm back dans les bacs !



Le DIY du retour ! 


Et pour revenir comme il se doit, je reviens avec un DIY upcycling ! Un tuto à 0€ ! De la récup, de la récup, de la récup !
J'espère que ça te plaira.

J'avais ce projet en tête depuis ... pfffiou au moins tout ça (comme d'hab' quoi, une histoire de décision, de choix de tissus, ...) et je suis bien contente de l'avoir terminé et de pouvoir te le partager parce que, comme tout upcycling qui se respecte : il ne m'a rien coûté, a permis de recycler pas mal de chose et ça j'aime bien (en plus ça fait de la place) ! Bon et puis maintenant j'ai une assise bien moelleuse pour ma banquette de salle-à-manger (coin-à-manger serait plus approprié) #happyass.

Contexte : banquette en angle (elle même surcyclée : j'avais fait l'assise à partir de palettes il y a quelques années) encadrant une table, recherche jolis matessins (moitié matelas-moitié coussin-moitié panthères des neiges, les cousins éloignés d'Ammoniacal* m'ont-ils dit) pour remplacer vieux coussins posés là provisoirement, il y a bien trop longtemps.


Pour réaliser des matessins** à 0 balle, il te faut :


  • 2 vieilles couettes rangées au grenier (on les lave avant hein)
  • 2 vieux draps usés jusqu'à la corde
  • 2 pans de rideaux
  • Une machine à coudre (mais si t'as la foi, à la main c'est faisable), un mètre, une craie ou un stylo spécial textile, du fil à broder et une aiguille



T'es prêt Roger ?!
Let's go !

Step 1 : découpe des couettes et assemblage


On découpe les couettes à la taille que l'on désire pour les futurs matessins (les miens font 40x90cm et 40x60cm). Pour un matessin on va utiliser au moins 2 épaisseurs de couette.

On empile les épaisseurs de couette, on les assemble avec des épingles puis on fait une couture (à la main ou à la machine) afin de les maintenir solidairement et que ça ne bouge pas à l'usage.
Pour la couture, j'ai simplement fait un grand zigzag sur la longueur (un grand W quoi).

(Pardon les photos pourries, l'éclairage nocturne-merci le passage à l'heure d'hiver, le cadrage à l'arrachée, tout ça tout ça)


Step 2 : housses de propreté


Avec les vieux draps on va maintenant créer des housses de "propreté" ; pas obligatoires, mais j'ai préféré ajouter cette petite couche supplémentaire pour le maintien des couettes, le toucher fessier (bah quoi, c'est mieux si on ne sent pas les vieilles coutures des couettes, non ? #happyass) et le côté finition (qu'on ne voit pas, mais c'est pour ma conscience personnelle #controlfreak).

On découpe donc dans les vieux draps usés de quoi faire une housse pour chaque matessin (on pense à laisser des marges de couture), on épingle et on coud (laisse une ouverture, déconne pas). 


On insère ensuite les épaisseurs de couette (et là t'es content(e) de les avoir surpiquées avant) puis on ferme l'ouverture.



Step 3 : housses finales


Avec les rideaux (ici des rideaux neufs que l'on m'a donné et dont je n'avais pas l'utilité) on va faire nos dernières housses.
On reprend les mêmes étapes que précédemment (on n'oublie toujours pas les marges de couture et l'ouverture), on insère le garnissage qu'on a préparé à l'étape 2 et on referme avec un point discret.


J'avoue tout : j'ai eu la flemme de faire des coutures invisibles.

Step 4 : matelassage


Dernière étape pour finaliser les matessins : le matelassage, pour leur donner un peu de relief et accentuer le côté moelleux.
J'ai voulu un rendu style futon et c'est simplissime (si si je te jure), il faut juste s'armer d'un peu de patience (surtout quand tu en as quatre à faire ...).

On va d'abord marquer tous les points de matelassage (avec une craie ou un stylo spécial textile) tous les 10cm environ afin de constituer un quadrillage.
Conseil : marquer les points sur le côté endroit (c'est moins galère).


On va maintenant utiliser le fil à broder : pas besoin de faire de noeud à son fil, on pique sur notre marque (côté endroit), on laisse déborder du fil sur le coté endroit et on pique sur l'envers pour ressortir son fil sur l'endroit.


On vient ensuite faire un noeud en serrant bien fort et un deuxième noeud pour que ça ne bouge plus.


Pour finir, on coupe le fil à environ 5mm du noeud et on répète l'opération sur toutes les marques.


That's all, folks !




Astuce zéro déchet de ma chère Adroite à gauche : utiliser les chutes de couture pour faire le garnissage de nouveaux coussins.
Avec les chutes de couette et de tissus de ce DIY (plus les restes de rideaux, notamment le noir qui avait un bel insert en pied de poule) je pense réaliser des coussins pour mes chaises et du coup réutiliser le reste de tissus pour les housses et les chutes pour le garnissage.
Merci Marie pour cette bonne idée !


Je profite de cet article pour t'informer qu'on s'active en coulisse avec la TeamBlogMtp pour préparer le salon Créativa Montpellier. Ouiiiiiii, on a hâte de vous y retrouver cette année encore ! On a commencé à réfléchir au stand, à travailler sur nos démos, ... A suivre !
Je dis ça, je dis rien mais l'ouverture de la billetterie est prévue dans quelques jours ...


*Si t'as pas la ref tu rates quelque chose
**
moitié matelas-moitié coussin-moitié panthères des neiges (j'invente des mots si je veux)

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11 avril 2018

Dans les allées d'Ob'Art


Après t'avoir présenté Georgia, je suis bien évidemment allée à la rencontre des artisans présents au salon Ob'Art de Montpellier qui s'est déroulé ce weekend. Et ... bien entendu, j'ai eu quelques coup de coeur !

Je vais donc te faire un debrief des quelques artisans (parmi la centaine présente) pour qui j'ai craqué ce weekend.




Petula Pop, Carole Akdogan et Loupmama étaient présentes cette année encore et avec de très belles nouveautés, comme ces jolis nids en céramique de Loupmama.



J'ai adoré rencontrer la créatrice de En compagnie des perdrix dont Maguelonne a fait une très belle interview. Ces robes sont si légères.




J'ai beaucoup aimé le mobilier de Cousu d'Acier (artisan d'art montpelliérain),


le bestiaire de Lucie Delmas,


le travail peu commun de la céramique par Sylvie Pons, végétal et minéral à la fois,


et les créations d'Aline Campana, le travail des sculptures en fil d'acier me fascine.




Mon émerveillement sur le salon cette année je le dois à Valérie Tanfin, artisan d'art plumassière.



Ce métier m'a longtemps fasciné et avoir l'occasion de discuter avec Valérie et d'apprendre de si nombreuses informations sur son métier était juste génial.


Son travail est magnifique et ses fleurs sont folles !



De superbes découvertes cette année encore au salon Ob'Art !

Merci beaucoup aux Ateliers d'Art de France qui me donnent l'opportunité d'aller à leur rencontre et qui nous permettent à tous d'aller découvrir et échanger avec tous ces artisans d'art passionnés et passionnants.


Tu es allée au salon Ob'Art ? Quel(s) artisan(s) as-tu aimé rencontrer ? 


Article en collaboration avec Ateliers d'Art de France pour le Salon Ob'Art 2018.
Les photos sont la propriété exclusive de What My Hands Made et Ateliers d'Art de France, merci de ne pas les utiliser sans autorisation.

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29 mars 2018

Interview créatrice - Georgia Création x Ob'Art

Tu commences à me connaître, quand on m'offre l'opportunité d'aller à la rencontre de créateurs talentueux, je fonce sans réfléchir une seconde ! 
C'est ce que j'aime par-dessus tout avec ce blog : il m'offre des opportunités de rencontrer des personnes que je n'aurai pas l'occasion de croiser en d'autres circonstances.


C'est donc avec un immense plaisir que j'ai renouvelé mon partenariat avec le salon Ob'Art et Ateliers d'Art de France.



Le salon Ob'Art Montpellier se déroulera du 6 au 8 avril au Corum, cette cinquième édition aura lieu aux mêmes dates que les Journées Européennes des Métiers d'Art.
Tu pourras y découvrir plus de 100 artisans qui présenteront leurs créations et leur métier ; l'occasion de découvrir toute la diversité de l'artisanat d'art et de participer à des ateliers au cours desquels des artisans dévoileront les rouages de leurs métiers.

Entrées gratuites disponible sur la billeterie en entrant le code promo OBARTWMH.


L'an dernier, je te présentais la céramiste Magalie Manchette, cette fois c'est dans l'univers de la bijouterie que je t'emmène avec Georgia Création, mon coup de coeur de cette année.
Avant de commencer et si tu veux te mettre dans la même ambiance que nous lorsque nous avons réalisé cette interview, je te propose de lancer cette playlist folk aux petits oignons (une des playlists qu'écoute Georgia lorsqu'elle travaille).

Georgia se définit comme une "artiste bijoutière" et m'a accueilli avec un bon thé et des cookies maison dans son atelier qui se situe dans un espace de coworking créatif que certain(e)s doivent sans doute connaître : l'AteLiées. Un magnifique espace partagé d'ateliers proposant également une boutique ouverte au public où l'on peut découvrir et acheter les créations de ces artisans-créateurs.


Georgia si tu devais te définir en 5 mots, quels seraient-ils ?


Sauvage, créative, rebelle, joyeuse et surtout rêveuse !

Quel métier rêvais-tu de faire quand tu étais enfant ?


Ce qui était prédominant dans ma vie c’était d'être artiste, pas comme un rêve mais plutôt comme une évidence.
Je ne me suis jamais vue faire autre chose que ça, comme en plus je viens d’un milieu artistique c'était donc la normalité. Je rêvais aussi d'être chanteuse, j'ai écrit quelques compositions à la guitare.



- Tu peux m'en dire plus sur ta famille d'artiste ?


Mon père est chanteur-auteur-compositeur et ma mère était une danseuse new-yorkaise de néo-contemporain dans la compagnie Balanchine. Elle est devenue plus tard peintre sur soie.
Ma soeur, mon frère ainsi que la plupart des membres de ma famille exercent un métier artistique. Toute cette fusion artistique m'a rendu sensible et m'a donné une perception de la vie riche et différente.


On m'a éduqué à être responsable de mes actes très jeune ; je pouvais peindre sur les murs, j'ai même peint mon chat ! J'étais libre d'exprimer ma créativité.

Quel est ton parcours et comment es-tu arrivée à la joaillerie ?


Depuis toute petite, j'ai toujours été fourrée dans l'atelier de ma mère ou le studio de musique de mon père. C'était mon quotidien. Ma mère nous installait une grande table et nous faisions du dessin, de la peinture, du collage, du papier mâché, ... et surtout, j'enfilais des perles !

Une de mes cousines américaines me ramenait souvent des pinces, des pierres ou des perles. C'est comme ça que j'ai pu commencer à créer mes premiers bijoux fantaisies. Je les vendais dans la boutique de ma mère à St Quentin la Poterie. J'avais des clients qui revenaient chaque année m'acheter mes créations, et ça me rendait heureuse.


Après le bac, j'ai démarché plusieurs fois des bijoutiers et des écoles de bijouterie. Tous m'ont fermé la porte au nez. J'étais soit trop âgée (à 21ans ?) soit les frais de scolarité étaient bien trop élevés pour moi. Alors je me suis perdue pendant des années à suivre des études qui m'ennuyaient à mourrir, à essayer de rentrer dans le moule et ne rien faire de mes dix doigts. 

En 2011, après le décès de ma mère, je suis partie me former en Inde. J'en avais entendu parler par une connaissance et j'avais besoin d'aventure. En presque 2 mois, j'ai appris les bases du métier de bijoutier-joaillier, en travaillant par terre, à l'arrache ! C'est aussi en Inde que j'ai rencontré mon mari tibétain, dans ce village qui borde l'Himalaya et qui est la résidence du Dalaï Lama.


Je suis tout de même autodidacte et l'univers du bijou est tellement vaste que j'apprends tous les jours. 

Aujourd'hui je travaille à L'AteLiées avec 10 autres créateurs/rices où nous vendons nos propres créations, fabriquées sur place, dans nos ateliers respectifs.


Comment est née ta marque ?


Ma marque est née quand j'ai assumé de me dire que je voulais faire de la bijouterie, malgré les galères parce qu'il n'y a que la création qui m'intéresse. Ca a donc été naturel pour moi de créer ma marque, une collection et de me faire connaître. Là je suis au tout début et j'ai bien l'intention de me perfectionner au maximum et de me faire connaître en France et à l'international. Dream big !


Je voulais un nom original et qui se retienne facilement, finalement mon prénom me convenait. Ma marque, c'est un peu moi !


Pour le logo, je me suis enfermée chez moi pendant 2 semaines à chercher l'inspiration partout et j'ai fini par faire cette aquarelle dont je suis très fière. Ca me ressemble beaucoup. C'est léger, poétique, et en même temps fort. J'ai vraiment travaillé pour que l'intérieur créé le contour, je ne voulais pas que des lignes ferment le dessin. C'est quelque chose dans le travail de ma mère qui m'a beaucoup influencé "c'est l'ombre qui crée la lumière".

Où trouves-tu ton inspiration ?


Partout ! J'aime la nature ça c'est sûr, ça se voit dans mes créations, c'est ce qui me ressource, me rend heureuse.
Quand j'ai créé ma première bague arbre c'était très inconscient j'avais juste envie de porter un arbre. C'était ma perception de la nature et au final cette collection plaît beaucoup.


Comme j'ai appris en Inde ça m'a beaucoup inspiré au début, ça se voit d'ailleurs. J'essaie de m'en détacher un petit peu ou en tout cas d'élever le côté ethnique pour que ce soit plus moderne et comme je suis un peu rebelle, j'ai une hantise absolue d'être cataloguée dans un groupe, ... ça m'angoisse. Je n'ai donc pas envie d'être mise dans la case "ethnique" (ou autre) et j'essaie de faire des choses que j'aurai envie de porter.


Je m'inspire peut-être un peu d'architecture, d'autres cultures, de la nature, des couleurs aussi (et ces milliers de nuances).

- Est-ce que tu es un peu dans la lithothérapie, par rapport à ton travail des pierres ? 


Non. Je suis attirée par les pierres parce que j'aime la couleur ou parce qu'elles ont une brillance particulière, une lumière ou une vibration qui m'attire et qu'on ne peut pas expliquer.
La lithothérapie je n'y suis pas particulièrement attachée, ce n'est pas quelque chose qui me guide dans mes créations. C'est plus un travail intuitif, je vais associer une pierre à un bijoux en suivant mon intuition et mon inspiration.
Je me fournis uniquement chez des artisans qui taillent les pierres eux-mêmes, je fais très attention à ça et je choisis mes pierres une à une.

Tourmaline brute

- Est-ce que tu dessines tes pièces au préalable ou te laisses-tu guider en créant ?


C'est très aléatoire. Quand j'ai besoin de me concentrer et de me discipliner, je vais les dessiner avant. Mais en général je me laisse guider ; j'aime travailler la matière et me laisser guider par elle.


Quels sont les créateurs/artistes que tu admires, qui t'inspirent ?


Ananda Khalsa, une créatrice de bijoux qui m’a beaucoup inspiré, j'ai eu un coup de coeur pour ses créations quand j'étais ado. C'est elle qui m'a donné envie de faire de la bijouterie professionnellement.

Peter Knapp un artiste qui m’a beaucoup marqué quand j'étais aux beaux arts. Sa découverte a provoqué un déclic libérateur : ça a changé toute ma perception de l'art ! Son travail sur l'illusion et la perception de la réalité m'a ouvert tout un champ de possibles.

Alejandro Jodorowski, son travail m'a influencé toute ma vie.

Et puis surtout mon père et sa musique !


J'imagine que tu dois avoir la tête qui fourmille de nouvelles idées, peux-tu nous en dire plus sur tes futures créations ?


Comme je le disais plus tôt, j'aimerai élever ce côté ethnique et faire des créations plus contemporaines, plus épurées.
Ce qui me plaît c'est de travailler avec les contrastes, j'aime rechercher l'équilibre entre des choses qui sont en pleine dualité. Je pense que ma prochaine collection tendra vers ça.


Mon rêve serait de faire du bijoux d'art. Etre vraiment dans l'expérimentation des choses et moins dans le côté commercialisable, créer des pièces plus sculpturales.

Quels conseils donnerais-tu à une créatrice qui veut se lancer ?


Vas y fonce ! 


Où peut-on trouver tes créations ?


Tu peux aussi la suivre sur sa page Facebook et sur son compte Instagram.


Merci infiniment Georgia pour ton accueil chaleureux et tout ce que tu as partagé avec moi pendant ces quelques heures passées ensemble, j'ai adoré ce moment et nos échanges !


INVITATIONS POUR LE SALON OB'ART MONTPELLIER :


Si tu souhaites aller rencontrer tous ces artisans-créateurs passionnants durant le salon Ob'Art Montpellier, j'ai des invitations pour toi !

Il te suffit de télécharger ton entrée gratuite grâce au code promo OBARTWMH sur la billeterie.

INFOS PRATIQUES :


Salon des Métiers d’Art Ob’Art Montpellier – du 6 au 8 avril 2018 au Corum

Horaires :

  • Vendredi 06/04 : 10h – 21h (nocturne)
  • Samedi 07/04 et Dimanche 08/04 : 10h – 19h


Tarifs :
  • Entrée gratuite le vendredi
  • 6.50€ le samedi/dimanche
  • Entrée gratuite tous les jours pour les -18ans

Plus d'informations sur le site d'Ob'Art et sur la page Facebook de l'événement.
Pour suivre les actualités des salons Ob'Art, rendez-vous sur la page Facebook des Ateliers d'Art de France.

Article en collaboration avec Ateliers d'Art de France pour le Salon Ob'Art 2018.
Les photos sont la propriété exclusive de What My Hands Made et Ateliers d'Art de France, merci de ne pas les utiliser sans autorisation.



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